Quelles seront tes missions et tes responsabilités en tant que couvreur ?
Tes journées se dérouleront le plus souvent en extérieur, sur les toits. Tu seras chargé de protéger les bâtiments contre la pluie, la neige, le vent… en posant, réparant ou entretenant les toitures. Tu travailleras seul ou en équipe, sous la direction d’un chef de chantier ou d’un artisan expérimenté.
Voici un aperçu des principales missions que tu pourrais avoir en tant que couvreur :
Préparation du chantier
Tu commenceras par analyser les plans et préparer ton matériel selon la nature du toit à poser.
Tu installeras les échafaudages, lignes de vie et équipements de sécurité.
Tu seras aussi amené à retirer l’ancienne couverture si le chantier concerne une rénovation.
Pose et réparation de toiture
Tu poseras différents types de matériaux : tuiles, ardoises, tôles, bac acier, zinc, etc.
Tu assureras l’isolation thermique et phonique du toit, en posant les bons matériaux sous la couverture.
Tu veilleras à garantir une parfaite étanchéité à l’eau et à l’air (pose de joints, soudures, bandes d’étanchéité…).
Finitions et entretien
Tu installeras les éléments de finition comme les gouttières, chéneaux ou descentes d’eau pluviale.
Tu interviendras également pour réparer ou entretenir des toitures existantes, surtout en cas d’infiltration ou de dommage causé par les intempéries.
Enfin, tu t’assureras de nettoyer le chantier et de sécuriser ton travail une fois les opérations terminées.
Quelles compétences sont requises pour être couvreur ?
Connaissance des matériaux et des outils
Il faut que tu saches identifier et transporter des matériaux de construction, mais aussi utiliser marteaux, pelles, truelles, ainsi que des outils plus techniques comme des perceuses ou des meuleuses.
Maîtrise des techniques de pose et d’assemblage
Tu dois savoir installer tous types de matériel et adapter ton travail aux matériaux(bois, métal, plâtre, PVC…) et à l’environnement (intérieur, extérieur, local pro…).
Tu utiliseras différentes méthodes d’assemblage : soudure, sertissage, collage, vissage… selon les normes en vigueur
Lecture de plans techniques
Tu dois être capable de lire et comprendre des plans d’architecte ou des schémas techniques pour savoir exactement où positionner chaque élément.
Capacité à travailler en hauteur et dans des conditions variées
Tu dois être à l’aise sur les toits, les échafaudages et les pentes.Le couvreur travaille souvent en plein air, quelle que soit la météo, donc il faut que tu sois résistant et prudent.
Quelles qualités doit posséder un couvreur ?
Résistance physique et endurance
Travailler sur un toit demande de l’énergie, de l’équilibre et une bonne condition physique.
Tu dois pouvoir monter, porter, grimper, rester debout longtemps… souvent sous le soleil, la pluie ou même le vent.
Rigueur et précision
Une toiture mal posée, c’est une infiltration assurée.
Tu dois être précis dans tes gestes, soigneux dans tes découpes et attentif aux moindres détails pour garantir un travail solide et étanche.
Sens de l’équilibre et prudence
Le travail en hauteur n’est pas à prendre à la légère.
Tu dois faire preuve de calme, de maîtrise de toi-même et de vigilance en toutes circonstances, surtout sur les toits inclinés ou glissants.
Esprit d’équipe
Tu travailles souvent en binôme ou au sein d’une équipe.
Il faut savoir communiquer, aider ses collègues et suivre les consignes du chef de chantier, surtout lors de la pose de grandes surfaces ou de pièces lourdes.
Autonomie et réactivité
Sur certains chantiers, tu devras travailler seul ou avec peu d’encadrement.
Il faut que tu saches prendre des initiatives, t’adapter aux imprévus (météo, matériel manquant, découpe à ajuster…) et avancer sans attendre.
Quelles sont les conditions de travail d’un couvreur ?
Travail physique
Horaires contraignants
Risques important
Quelle formation suivre pour devenir couvreur ?
Tu peux accéder au métier de couvreur sans diplôme spécifique, mais suivre une formation qualifiante te permettra d’être plus vite opérationnel et recherché par les employeurs.
Certaines formations te donnent même accès à des spécialisations (zinc, ardoise, étanchéité, couverture solaire…).
Voici les formations les plus adaptées pour démarrer :
CAP Couvreur
C’est le diplôme de base du métier. En 2 ans après la 3ᵉ, tu y apprendras les techniques de pose, l’isolation, l’étanchéité et les règles de sécurité.
Tu peux le suivre en alternance, ce qui te permet d’apprendre directement sur les chantiers.
CAP Étancheur du bâtiment et des travaux publics
Cette formation est plus orientée vers l’étanchéité des toits-terrasses, très utile si tu travailles sur des bâtiments collectifs ou industriels.
Mention Complémentaire (MC) zinguerie
Tu peux la suivre après ton CAP pour te spécialiser dans la pose des éléments en zinc (chéneaux, noues, faîtages…), très demandée dans les régions où le toit en zinc est courant.
Bac Pro Intervention sur le patrimoine bâti / Technicien du bâtiment
Si tu veux viser un poste avec plus de responsabilités (chef d’équipe ou technicien), ce diplôme est un vrai plus.
Formations complémentaires
✔️ CACES : pour utiliser des nacelles ou engins de levage
✔️ Habilitations travail en hauteur : obligatoires sur certains chantiers
✔️ SST (Sauveteur Secouriste du Travail) : très apprécié par les employeurs
✔️ Formations sécurité et EPI : souvent prises en charge par les entreprises ou les centres de formation
Quels sont les débouchés et les perspectives du métier de couvreur ?
Le métier de couvreur est très recherché partout en France, que ce soit dans le neuf ou en rénovation.
Les toitures vieillissent, les normes changent, et les maisons individuelles comme les bâtiments publics ont besoin de pros qualifiés.
Quel est le salaire d’un couvreur ?
Le salaire d’un couvreur dépend de plusieurs facteurs : ton niveau d’expérience, ton lieu d’intervention (ville ou campagne), ton spécialité (zinc, étanchéité, solaire…), et ton statut (salarié ou artisan).
- Salaire brut mensuel : Un couvreur débutant gagne en moyenne entre 1 900 € et 2 200 € brut par mois.Avec quelques années d’expérience, ce salaire peut grimper à 2 500 € – 2 800 € brut, notamment si tu maîtrises des techniques spécifiques comme la zinguerie ou l’étanchéité des toits-terrasses.Un chef d’équipe ou un couvreur très qualifié peut dépasser les 3 000 € brut/mois.
- Salaire horaire moyen : Le salaire horaire d’un couvreur salarié varie entre 12 € et 17 € brut de l’heure, selon ton profil, ton ancienneté et la région.
- En tant qu’indépendant : Si tu es à ton compte, tu peux fixer tes tarifs selon la complexité du chantier.Un artisan couvreur peut facturer entre 200 € et 500 € la journée, voire plus pour des interventions en urgence ou en zone urbaine.Avec un bon carnet de clients, un couvreur indépendant peut atteindre entre 3 000 € et 5 000 € net par mois, parfois plus.
- Primes et compléments : Tu peux bénéficier de primes de pénibilité ou d’intempéries, primes de panier ou indemnités de trajet, d'heures supplémentaires bien payées, surtout en période de forte activité et dans certaines boîtes : intéressement ou bonus chantier
Quelle est l'évolution du salaire sur les 5 dernières années ?
Au cours des cinq dernières années, les salaires des manœuvres ont connu une augmentation d'environ 5 à 10%, principalement en raison des hausses du SMIC et des efforts de certains secteurs pour attirer du personnel dans un contexte de pénurie.
Quels sont les avantages négociables pour un couvreur ?
En plus de ton salaire, tu peux négocier ou bénéficier de plusieurs avantages complémentaires, surtout si tu es en CDI ou sur des missions longues. Ces avantages varient selon l’entreprise, la zone géographique et ton niveau d’expérience.
Avantages en nature et indemnités
Indemnités de trajet ou véhicule de service : si tu interviens loin du dépôt, ton employeur peut te verser une indemnité ou mettre un camion à ta disposition.
Prime de panier ou tickets restaurant : pour compenser les repas pris sur les chantiers.
Indemnité d’outillage : parfois versée si tu dois utiliser tes propres outils.
Formations et évolution professionnelle
Certaines entreprises proposent de te financer des formations :
- zinguerie, étanchéité, CACES nacelle
- SST (secourisme), travail en hauteur, sécurité
- ou même un CAP complémentaire pour évoluer plus vite
Primes et compléments de salaire
Tu peux toucher des primes de chantier, primes de performance, ou heures sup’ bien payées en période de forte activité.
Certaines entreprises versent des primes d’intempéries ou de pénibilité, surtout pour les conditions difficiles (froid, pluie, etc.).
Quels avantages propose asap.work pour les couvreurs ?
Asap.work, c'est l'intérim mais en mieux !
En choisissant une mission Asap.work, tu profiteras d'avantages exclusifs pour t'accompagner dans ton quotidien :
Un large choix de formations certifiantes (Caces, habilitation, AIPR, PASI...)
La priorité sur un grand choix de missions locales et nationales
L’obtention de micro-crédit et de prêts à taux 0
Une application pour ton suivi de carrière personnalisé
Une solution de garde d’enfants
Accompagnement dans les demandes d'aide au logement ou la chasse d'appartement
Des acomptes instantanés
Une prime de parrainage allant de 100 à 150€ par mois (et tous les mois)
Quelles sont tes évolutions de carrière possibles après le poste de manœuvre ?
Après quelques années d'expérience en tant que manœuvre, il est possible de te former pour évoluer vers des postes plus spécialisés ou à responsabilité comme : Chef d'équipe en passant une formation en gestion d’équipe et de chantier (BTS, CAP, ou formations internes à l'entreprise) ou Conducteur d'engins, il te suffit de passer un CACES pour devenir conducteur d'engins lourds.
Quelles certifications et habilitations pour évoluer en tant que couvreur ?
Si tu veux monter en compétences, te spécialiser ou accéder à des postes à responsabilité, certaines certifications peuvent faire toute la différence. Elles sont parfois exigées sur les gros chantiers ou pour travailler en autonomie.
Habilitation travail en hauteur
C’est obligatoire pour intervenir sur un toit ou un échafaudage.
Tu y apprendras à travailler en sécurité, à utiliser un harnais, une ligne de vie, et à gérer les risques liés à la hauteur.
SST – Sauveteur Secouriste du Travail
Très apprécié sur les chantiers, surtout si tu veux évoluer en chef d’équipe.
Cette formation te permet de réagir rapidement en cas d'accident, pour toi ou un collègue.
CACES R486 (nacelle)
Utile si tu interviens sur des toitures inaccessibles sans élévation mécanique.
Elle te permet de conduire des nacelles (type PEMP) en toute sécurité.
MC Zinguerie ou formations étanchéité
Ces formations complémentaires te permettent de te spécialiser dans des techniques très recherchées comme la pose de zinc, le travail du cuivre, l’étanchéité bitumeuse ou PVC, etc.
Un vrai levier pour gagner plus et décrocher de gros chantiers.
Le conseil d’Olivia, DRH d’asap.work pour progresser en tant que couvreur :
"Le métier de couvreur, c’est plus qu’un travail en hauteur : c’est une vraie expertise. Pour progresser, sois rigoureux sur chaque chantier, même les plus simples. Forme-toi à la zinguerie, à l’étanchéité ou au travail en sécurité, ce sont des compétences très recherchées. Et n’aie pas peur de viser plus haut : devenir chef d’équipe ou lancer ta propre boîte, c’est totalement possible avec de la régularité et du sérieux."
Découvre le métier en vidéo
FAQs
Un couvreur débutant gagne entre 1 900 € et 2 200 € brut par mois.Avec de l’expérience ou une spécialisation (zinguerie, étanchéité…), tu peux atteindre 2 800 € à 3 000 € brut/mois.En indépendant, avec un bon carnet de clients, tu peux gagner entre 3 000 € et 5 000 € net/mois.
Oui, car tu travailles souvent en hauteur et en extérieur, parfois dans des conditions météo difficiles.Mais avec une bonne formation, des équipements de protection (harnais, casque, ligne de vie) et des réflexes de sécurité, tu peux exercer ce métier sans risque.
Absolument. En quelques années, tu peux devenir chef d’équipe, te spécialiser dans une technique très demandée (comme la zinguerie), ou même devenir artisan à ton compte.C’est un métier où l’expérience et le sérieux sont très vite reconnus.
